Examens diagnostiques.
Le diagnostic de la CRSC fait appel à différents examens. Les photographies du fond d’œil, l’examen en tomographie par cohérence optique (OCT) et par OCT-Angiographie, et éventuellement une angiographie rétinienne. (Voir ces termes dans « les examens d’imagerie et de diagnostic »).
La choriorétinopathie séreuse centrale aigue.
Elle entraine une baisse visuelle modéré d’un seul œil d’apparition soudaine, en général chez des hommes autour de trente ans. La vision n’est pas abolie ni déformée mais le patient ressent l’existence d’une tache arrondie qui voile sa vision.
L’examen en OCT montre un soulèvement arrondi de la macula par du liquide provenant de la choroïde. Lorsqu’une angiographie est pratiquée, elle montre l’origine de ce soulèvement « le point de fuite » qui peut être l’objet d’un traitement, si le liquide ne se résorbe pas tout seul en trois mois.
Dans la majorité des cas la guérison est spontanée et la vision retourne à la normale. Parfois une ou deux récidives peuvent survenir durant les deux premières années après le premier épisode.
La choriorétinopathie séreuse centrale chronique.
Chez des sujets de plus de cinquante ans, la CRSC entraine une baisse de vision plus progressive et nécessite plus souvent un traitement.
Traitement
Le traitement, lorsqu’il est nécessaire, consiste à utiliser le laser* , ou la photothérapie dynamique* (voir les traitements médicaux) sur la zone de rétineLa membrane transparente qui tapisse le fond de l’œil et qui contient les cellules visuelles (les photorécepteurs) qui captent le signal lumineux et le transforment en information électrique qui est transmise aux aires visuelles du cerveau par le nerf optique. La partie centrale de la rétine s’appelle la Macula. responsable du soulèvement de la macula.